Si le secteur de l’emploi bancaire aurait tendance à se contracter en cette année 2012 avec une volonté certaine des banques de réorganiser leur réseau, autour d’un maillage moins dense d’agences, plus grosses (avec fermeture des agences moins rentables et donc moins de postes de conseillers bancaires par zone commerciale), et plus indépendante (retransfert du pouvoir de décision en agence pour les prêts), le secteur de l’assurance reste dynamique.

Recrutement malgré la crise

Secteur étonnant que celui des assurances  qui, malgré la crise profonde et systémique secouant actuellement l’Europe, continue de recruter de manière stable pour remplacer le départ à la retraite des fameux « baby-boomer » (dont on parle aux jeunes diplômés depuis plus de 10 ans, mais qui semble en ce moment se confirmer : 4400 départs estimés en 2013). En fait, c’est plutôt le secteur en lui-même qui a dû mal à intéresser les candidats. Les assureurs essayent donc en ce moment de rajeunir leur image et leurs activités pour attirer du monde. C’est le comble en période de crise.

Le profil commercial en demande

Après une veille stratégique sur les postes proposés dans le secteur de l’assurance, on se rend compte que le profil privilégié par les compagnies d’assurance reste celui du commercial, et ce quelque soit leur niveau d’étude, à partir d’un bac+2/3 pour la vente de produits et de contrats. Mais avec l’évolution des produits et surtout leur sophistication progressive, les assureurs cherchent également des profils plus spécialisés avec un mastère spécialisé (bac+5). Le tendance aurait même tendance à s’inverser entre les profils bac +2/3 et les bacs +5.

Autre métier en pleine progression et intéressant pour les jeunes diplômés : l’actuaire. Un métier de plus en plus recherche par les assurances, et qui s’occupent du placement des capitaux générés par le rendement des produits d’assurance. Un métier donc à la croisée des chemins entre l’assurance et la finance. Des formations pour se former à ce métier sont dispensées par les écoles de l’assurance du type de l’ENASS ou de l’ISFA.

La tentation de l’export

Et si malgré tout, on ne trouve pas chaussure à son pied en matière d’emploi, il restera toujours la possibilité d’exporter ses compétences dans un autre pays francophone. En effet, nombre de pays comme la Belgique, ou la Suisse ont une approche de l’assurance sensiblement équivalente, et une expérience dans l’assurance française est valorisable. Autre possibilité, plus loin, le Québec où une expérience  française est clairement transposable et négociable dans des grands groupes d’assureur comme La Capitale.

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