S’il y a bien un secteur de l’emploi qui ne connait pas ou du moins très peu les répercussions de la crise, c’est celui des ingénieurs. Aprés une bonne année 2011, le recrutement de cette classe d’emploi reste soutenu en 2012.

Dynanisme soutenu en France

Ainsi malgré la crise financière et de confiance qui secoue l’Europe, on estime que les entreprises françaises recrutent toujours entre 60000 et 70000 ingénieurs par an, avec une tendance haussière pour la deuxième moitié de 2012.

Le marché de l’emploi français serait même en pénurie de quelques 10000 ingénieurs que les PME et PMI de l’hexagone n’arrivent pas à dénicher.

De fait, les ingénieurs n’ont seulement subi un contrecoup qu’en 2009 avant de retrouver le sourire de l’emploi dès 2010. Même la baisse du moral des industriels dès l’été 2011 n’a pas infléchi le recrutement des ingénieurs français, toutes spécialisations confondues.

La seule ombre au tableau pourrait apparaitre au deuxième semestre 2012 avec l’impact des récentes annonces de fermeture d’usines et de liquidations judiciaires de grands groupes industriel français, ce qui pourrait impacter cette tendance haute à l’emploi des ingénieurs. Mais rien n’est moins sur.

Côté salaire, ce serait plutôt les profils d’experts qui auraient le vent en poupe et qui progresseraient plus rapidement en terme de salaire que les postes d’encadrement et de management.  C’est en parti dû aux résultats de la modification du tissu industriel français de ces dernières années, avec moins de sites de production et plus de centres de recherche et de développement (R&D) de groupes français et internationaux,  accompagné d’une vraie reconnaissance du savoir faire des ingénieries françaises (notamment dans les secteurs ferroviaires, aéronautiques et énergétique).

Perspective à l’étranger pour les ingénieurs : le Canada

Si l’on se réfère à la thématique ingnieur du site de recherche d’emploi canadien Jobboom ingénieur, on se rend compte que les perspectives d’embauche sont également intéressantes pour les ingénieurs français sur le continent Nord-Américain. Et ce, notamment dans le domaine de l’agroalimentaire et pour les ingénieurs mécanique et informatique.

En fait, pour les employeurs Canadiens, l’ingénieur français dispose d’un formidable bagage technique, est parfaitement opérationnel et particulièrement travailleur. Ce qui fait que les perspectives d’embauche à l’arrivée sur place sont très positives, que ce soit en poste d’ingénieurs ou de technologues (techniciens). Avec à la clé des facilités pour l’installation sur site (d’autant plus si l’ingénieur a une solide expérience professionnelle sur son CV) et de belles perspectives en terme de salaire (à l’embauche et en progression).

Bref, l’ingénieur français n’a, pour le moment, pas à craindre l’avenir, malgré le contexte économique international morose.

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